Introduction aux relations internationales semistre 1 droit francais

Introduction aux relations internationales

Premièrement – Qu’est-ce que les relations internationales?

Le terme de relations internationales est ambigu, il désigne un certain nombre de phénomènes mais aussi le système qu’il est censé étudier, et à travers RI on comprendra l’ensemble des relations et des connexions qui peuvent être établies entre des groupes sociaux qui traversent les frontières. L’étude des relations internationales est devenue une science indépendante aux États-Unis après la Première Guerre mondiale et s’est fortement développée depuis 1945.

Le but des relations internationales est l’étude scientifique des structures et des fonctions de tous les acteurs du système international.

Les relations internationales étudient la communauté internationale à travers ses aspects politiques, stratégiques et économiques, mais aussi sociaux et culturels. Les relations internationales cherchent à analyser le pH du pouvoir dans le système international et, pour ce faire, elles attirent d’autres disciplines telles que le droit international, l’histoire, l’économie ou la sociologie.

Alors, nous allons soulever la question des différentes approches des relations internationales?

II. Quels sont les principaux concepts des relations internationales?

une. Courant réaliste

Ce courant idéologique met l’accent sur le rôle fondamental de l’État dans les relations internationales et insiste sur le fait que les relations internationales ne sont pas fondamentalement conflictuelles. Il suppose l’existence d’un ordre international anarchique dans lequel les États cherchent à maximiser leur pouvoir. Selon cette tendance, la communauté internationale ne sera stable que lorsqu’elle réussira à construire un système d’équilibrage des pouvoirs. Les réalistes prônent une vision des relations internationales basée sur la puissance de l’État qu’ils placent au centre de la scène internationale.

D’où vient ce courant réaliste?

L’approche réaliste puise ses sources dans une ancienne tradition de philosophie politique remontant à Thucydide (460-400 avant JC). Dans son livre History of the Peloponnesian War, il propose une analyse rigoureuse du conflit entre Athéna et Spartan. C’est là que le courant est né.

Plus tard, le théoricien Thomas Hobbes (1588-1679) a inspiré le courant naturel avec son œuvre Le Léviathan.

Au 9ème siècle, l’Américain Hans Joachim Morgenthau (1904-1080) était le père fondateur du réalisme moderne avec la politique interétatique.

Qu’est-ce qu’un mouvement de réalisme faible?

Le mouvement ne prend pas en compte les nouveaux acteurs de la vie internationale, c’est-à-dire les acteurs non étatiques

Néanmoins, il reste l’un des plus dynamiques et récents de R.I.

B – le courant de l’interdépendance

Ce deuxième concept met l’accent sur l’aspiration des peuples à une coopération pacifique, qui devrait également être considérée comme un aspect fondamental des droits de l’homme internationaux.

L’abbé de l’Abbaye Saint-Pierre (1658-1743) peut être considéré comme l’un des premiers théoriciens à proposer une approche coopérative des relations internationales avec son livre Projets pour rendre la paix permanente en Europe.

Plus tard, le philosophe Immanuel Kant (1724-1804) approfondit cette réflexion dans un court essai Essais philosophiques sur la paix perpétuelle Ce sont ses réflexions qui furent à l’origine de la création de la Société des Nations, puis des Nations Unies.

Ce courant intellectuel est une critique du courant réaliste en insistant sur les éléments de coopération présents dans le système international.

Quelles sont ses faiblesses?

Elle sous-estime grandement le rôle de la politique et de l’État et se caractérise par un affaiblissement du rôle de l’État lorsqu’il est évident que les nouveaux acteurs non étatiques ne sont pas vraiment capables de rivaliser avec les États

C. La tendance marxiste

Les théories marxistes découlent des idées de Karl Marx (1818-1883) et de son élève Engels (1820-1895). Pour eux, face à des classes sociales hostiles, il est nécessaire de rechercher la cause profonde des problèmes économiques, qu’ils soient internes ou internationaux.

Au début du IXe siècle, de nombreux théoriciens et dirigeants politiques ont proposé le concept d’impérialisme pour rendre compte de la rivalité entre les nations industrialisées dans la conquête des pays coloniaux.

Lénine (1870-1924) a jeté les bases de la doctrine marxiste classique de l’impérialisme. Aujourd’hui, il est rare d’appréhender les relations internationales dans une perspective unique de conflits d’intérêts de nature économique.

Quelle est sa faiblesse?

Elle laisse une large place aux facteurs économiques dans l’organisation des échanges internationaux, au détriment de facteurs politiques et culturels pourtant très présents dans les relations internationales. L’abréviation de relations internationales en relation avec l’exploitation et la dépendance économique est un raccourci.

III. QUELLES SONT LES CARACTÉRISTIQUES DE LA SOCIÉTÉ INTERNATIONALE?

Le droit applicable à la société internationale est le droit international public qui vise à garantir la coexistence des États au sein de la société internationale. Nous sommes dans un ordre juridique international.

Ø L’ordre juridique: défini par un ensemble de normes juridiques ou de règles constituant un droit positif à force obligatoire, dont le mépris ou la violence entraîne des conséquences spécifiques.

Ø Loi positive: la loi telle qu’elle est appliquée actuellement.

L’ordre juridique a ses caractéristiques mais, contrairement à l’ordre juridique interne des États, il n’est institué par aucun organe supérieur capable d’adopter des règles générales obligatoires pour tous. Dans la société internationale, la souveraineté des États se heurte à celle des autres États. C’est pourquoi l’ordre juridique international ne peut être comparé à l’ordre juridique interne, dont il n’a ni les caractéristiques ni la structure.

A. Absence de constitution

La société internationale ne dispose pas d’un document qui pourrait avoir la valeur d’une constitution, c’est-à-dire d’un texte fondamental qui déterminerait juridiquement l’ensemble de sa structure institutionnelle.Seule la charte des Nations Unies s’apparente à un texte constitutionnel mais ne constitue qu’un traité. Il existe cependant un certain nombre de règles juridiques qui sont de nature fondamentale et qui s’imposent à tous les États. Ces règles portent un nom latin «JUS COGENS». Ce sont des règles fondamentales.

Exemple: l’un des principes est le principe «PACTA SUND SERVANDA»: les actions doivent être respectées. C’est le respect des engagements acceptés.

Il s’agit de normes plus strictes consacrées à l’article 53 de la Convention de Vienne sur le droit des traités. Cependant, il ne faut pas perdre de vue que si cette notion de -jus cogens- établit une hiérarchie des normes et peut paraître constituer un ordre juridique international, son application reste subordonnée à la volonté des États.

B. Absence de pouvoir législatif

Dans l’ordre juridique international, il n’y a pas d’organe spécialisé capable d’adopter des règles générales qui lieraient tous les acteurs internationaux, ce sont les États qui interviennent dans le processus d’élaboration des normes internationales.

Les États sont à la fois créateurs et destinataires de normes. On parle alors de “duplication fonctionnelle d’état”

C. Absence de pouvoir exécutif

Aucune autorité internationale n’a ses propres moyens de faire appliquer le droit international. L’entreprise internationale ne dispose pas d’une institution garantissant la bonne application et le respect des engagements internationaux.

D. Absence de compétence obligatoire

Le recours à un juge est une exception dans l’ordre juridique international dans la mesure où il n’y a pas de juridiction obligatoire. Le consentement des États est essentiel à la fois pour définir la compétence de l’organe judiciaire qui sera saisi et pour appliquer ses décisions. Ainsi, pour que la Cour internationale de justice (CIJ) soit compétente, les États doivent avoir préalablement accepté la compétence de la cour (article 36.2 du statut de la cour).

IV. QUELLES SONT LES RELATIONS ENTRE LE DROIT INTERNATIONAL ET LE DROIT INTERNE?

Cette question se pose parce que le droit international peut parfois contraindre les États à adopter des mesures législatives, administratives ou réglementaires affectant leur souveraineté. Un État peut prendre en compte le droit international de deux manières.

A. Monisme

Certains auteurs considèrent que la D.I et le droit interne font partie du même ordre juridique. Cette théorie a pour conséquence que le I.D. en appliquant directement dans l’ordre interne peut régir les relations entre les individus. La norme internationale a un effet direct sur l’ordre interne. Il s’applique directement sans nécessiter de procédure d’accueil.

C’est la théorie appliquée par la France à l’article 55 de la Constitution qui prévoit que «les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés ont dès leur publication une autorité supérieure à celles des lois».

[La loi “prévoit” le contrat “stipule”]

Kelsen, Guggenheim et Georges Scelle (grand théoricien du droit international).

B. Dualisme

Selon cette théorie, les normes internationales n’ont pas le même objet et ne s’adressent pas aux mêmes acteurs que les normes internes. Pour qu’une norme internationale soit applicable dans l’ordre interne, une procédure particulière doit être prévue. C’est la procédure de réception.

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